La ligne, de Saul Steinberg, c’est un dessin en 29 tableaux, de 10 m de long, qui s’organise de part et d’autre d’une ligne continue, parfois horizon où se devinent des bateaux, parfois plan d’eau pour des baigneurs, chaussée sur laquelle débarquent les usagers du métro, rails de tramway, rambarde d'un balcon… Tout commence et se termine par la main qui dessine.
La ligne A, Shön, ©Paul Bonmartel |
J’ai découvert ce tableau grâce à un spectacle de marionnette au Théâtre Mouffetard. La Ligne, qu'il percevait comme un long voyage, avait inspiré Roland Shön pour créer La ligne A. Un spectacle très inventif qui donnait bien envie d’aller voir de près La lIgne, la vraie.
La ligne A, Shön, ©Paul Bonmartel |
Saul Steinberg se définissait comme écrivain-dessinateur, il aurait pu ajouter joueur. Car chaque dessin, chaque masque, chaque tableau exhale un parfum ludique.
Saul Steinberg. Girl in bathtub, 1949
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Saul Steinberg. Nose Mask.
Photo by Irving Penn. New York, 1966
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J’aime beaucoup la boîte cubique dans laquelle il se cache…
Saul Steinberg. In a box, 1951
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Manquant d’espace pour l’exposer, nous avons plié l’oeuvre collective en accordéon, comme Saul Steinberg l’avait fait de sa Ligne, un jeu de surprises qui ne se dévoilent qu’à ceux qui déplient délicatement ce drôle d’accordéon. (Atelier à l'École Suédoise de Paris, en collaboration avec Maria Dumage)
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