lundi 3 octobre 2011

Playmobil et petits films d'animation



Un petit film d'animation circule sur Facebook en ce moment. C'est une école de Playmobil, avec des "Primaire" et des "Maternelle", des classes surchargées, des profs mal remplacés, des enfants handicapés, d'autres en difficultés... et ça va mal. Le vrai problème de l'éducation nationale, qui mieux que ces petits personnages dans lesquels tous les parents, tous les profs de moins de 45 ans, se sont projetés, enfants, pouvait en parler ?


En fait, les Playmobil se prêtent très bien au film d'animation. Alors, sous prétexte d'utiliser des outils pédagogiques, pour raconter l'histoire romaine, la révolution française, illustrer des contes, faire de la pub ou au contraire la critiquer en la parodiant, certains adultes ont trouvé le moyen de jouer encore aux Playmobil bien au-delà de l'âge indiqué sur les boites...Un jeu intergénérationnel en quelque sorte.



Comme le dit Baptiste (9 ans), dans le petit reportage du Musée des Arts décoratifs réalisé à l'occasion de l'exposition qui leur était consacrée l'année dernière, ils ne sont pas près d'être détrônés par les personnages de jeux vidéo, parce qu'on peut les toucher. Imaginer et prendre en main, dans tous les sens du mot, l'histoire que l'on s'invente...

Jusqu'à présent fidèles à leur vocation, qui se résume par leur slogan "En avant les histoires", les responsables marketing ont fait un écart récemment, en créant le concept du Playmobil à collectionner.

Je ne parle pas du collector, celui que personne n'a eu, trouvé dans un vide grenier, celui qui correspond à une autre époque, à la génération 70. Je ne parle pas du jeu, auquel se livrent de temps en temps, toutes générations confondues, les passionnés qui brandissent un petit bout de plastique, minuscule accessoire dont il faut deviner l'usage et l'univers auquel il se rattache - le sac roulé sur le dos du cheval version western, la poupée des enfants indiens, le tableau de la chambre des parents dans la maison belle époque...

Non, ces Playmobil à collectionner arrivent sous forme de pochette surprise, et on les échangera dans les cours de récré.


Extrait de La Revue du Jouet n°451, juillet 2011 :


"Collection, customisation, effet de surprise... Playmobil se lance à son tour sur la vague porteuse des phénomènes de cour de récréation en commercialisant sa nouvelle gamme intitulée Figures, soutenue du 12 au 30 septembre par une vaste campagne de communication télévisée.  
Business business...


Elle se compose de 24 figurines Playmobil, dont la moitié dans des thèmes filles (princesse, cavalière, rock star...) et l'autre moitié dans des univers garçons (chevalier, sportif, catcheur, justicier), conditionnés à l'unité sous sachet opaque (...) rose ou bleu.
Oh non, pas Playmobil !!!


L'originalité de cette gamme réside dans le fait que l'enfant va devoir assembler sa figurine ! D'abord l'unité centrale, où se trouve le système d'attache, puis le torse, la tête, les deux bras et les deux jambes. 
Un genre de Kindersurpise, en quelque sorte...

Le tout modulable à l'infini puisque tous les membres sont interchangeables entre les différentes figurines, pour créer des personnages étonnants aux multiples possibilités de look...
Ah bon, comment les collectionne-t-on alors ?  Je ne vois pas trop...
Ouf, c'est l'imagination qui devrait vite prendre le dessus.

En revanche, cette infinité de possibilités, c'est la bonne nouvelle pour les films d'animation. Playmobil, en avant les nouvelles vidéos !


Documents :
Films et jeux à base de Playmobil: http://www.playmoben.com/films.php



Historique: http://www.prodimarques.com/documents/gratuit/71/Playmobil-en-avant-histoire.php      Un encouragement pour les créateurs de jouets : pour la petite histoire, aucun succès auprès des professionnels pour ces trois premiers Playmobil présentés à Nüremberg en 1974. Tout le monde peut se tromper ! 



    





3 commentaires:

  1. Bonjour Catherine,
    J'adore votre blog, il était temps que je vous le dise enfin !

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  2. c'est un blog pactisant un plein de contre vérités
    si vous voulez être prise au sérieux vous devez être plus honnête intellectuellement.

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  3. Je ne sais pas si je veux être prise au sérieux... Mais j'aime bien (me) poser des questions, lancer le débat. Je suis donc très intéressée par votre remarque, et suis curieuse de vous lire à nouveau, et de comprendre ce qui vous agace - contrarie- déplaît dans ma démarche. Cartes sur table, bien entendu.

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